PlayGround – à la découverte des Jeux Vidéo!

Mercredi 9 décembre, 12h30: fin du module PlayGround 2015.

Après plus de 6 mois de formation intense, les futurs experts du développement formés par Technobel, associés à des designers issus du centre Design Innovation, ont défendu par groupe leurs productions, à savoir 5 minis jeux vidéo. Présentés devant un jury composé de formateurs, de représentants des deux Centres de compétence partenaires et d’une équipe de la maison d’édition montoise Fishing Cactus, les projets en ont surpris plus d’un ! La qualité du travail fourni par les différentes équipes a, en effet, été soulignée par le jury enthousiaste !

La rencontre au coeur de l’ADN de PlayGround

Le module PlayGround clôture en réalité un ensemble de formations qualifiantes de plusieurs mois et spécialisées dans le développement. Ce module de près de 3 semaines intègre, par ailleurs, une équipe de designers venus du Centre de compétence Design Innovation. L’idée maîtresse de PlayGround réside dans la rencontre des compétences par la formation de groupes pluridisciplinaires autour de projets à réaliser, en l’occurrence des jeux vidéo. Dès l’entame du projet, les participants issus de filières différentes ce sont donc involontairement heurtés à une difficulté majeure: la communication ! En effet, si l’objectif du module PlayGround est de mettre à l’épreuve les connaissances techniques acquises durant la formation, les compétences comportementales ont tout autant dû être mobilisées. Se découvrir et s’adapter aux façons de travailler de chacun étaient donc les premières étapes à réaliser pour s’assurer que tous les membres du groupe comprennent chacun des élément du projet à développer. Un participant spécialisé dans le développement commente d’ailleurs : “Sur ce point, on se serait réellement cru en entreprise, à devoir expliquer nos difficultés à des non informaticiens ou à un autre service”.

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Le choix imposé de créer de mini jeux vidéo n’est pas anodin. La création de jeux vidéo étant parmi les domaines de développement les plus complexes, il a, en effet, imposé aux participants une disciplines de travail stricte, comme s’ils étaient en situation réelle. L’objectif défini par les formateurs était à ce niveau très clair: proposer un prototype jouable. Afin d’y parvenir et de ne pas laisser les projets au stade de brouillon ou d’ébauche, les participants ont ainsi dû trouver des compromis et, dans certains cas, réévaluer leurs projets parfois trop conséquents. Cependant, les nerfs mis à rude épreuve, les frustrations et les heures de travail non comptées n’ont pu que renforcer la satisfaction des participants qui n’ont en aucun cas à rougir devant le travail accompli !

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Découvertes et réflexions préliminaires

Les projets à développer devaient répondre à certaines contraintes. Les jeux devaient en effet être développés pour être utilisés sur ordinateur et la plateforme de développement, Unity, était imposée. Celle-ci a d’ailleurs donné du fil à retordre à plusieurs participants pour qui il s’agissait d’une totale découverte  ! “Au début, nous avons perdu beaucoup de temps pour prendre en main Unity et on voyait pourtant l’échéance finale du projet approchée à grands pas … C’était un peu stressant !” indique Luminita, une participante. En parallèle, les équipes devaient également proposer des idées de jeux aux formateurs qui les validaient ou les invalidaient en fonction de leur faisabilité. “Trouver une idée originale mais réalisable implique d’entrée de jeu une très grosse réflexion” explique Guillaume, un autre participant, en ajoutant: “C’est surtout la faisabilité des projets qui était difficile à gérer”.

retour en image sur les présentations devant jury

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Un jury composé de professionnels

Epreuve finale du module PlayGround: la présentation des projets devant jury. Pour l’occasion, le Centre Technobel avait demandé à la maison d’édition montoise, Fishing Cactus, d’être présente parmi le jury. “Voir son travail évaluer par des pros c’est une chance” commente Michael, un autre participant, avant d’ajouter “Les critiques étaient, en plus, constructives et bien souvent encourageantes … Elles sont enregistrées et je n’hésiterai pas à les mettre en pratique!”. Si cette dernière étape a pu, pour certains, prendre la forme d’une délivrance – le timing imposé impliquant un rythme de travail soutenu –  il ne faut cependant pas pour autant sous-estimer l’après formation comme l’explique Marla, l’une des formatrices : “ils <les participants> vont encore digérer pendant plusieurs semaines tout ce qu’ils ont appris et remettre en question leur travail pour au final en tirer une très bonne expérience!”. Pour Laurent Grumiaux, directeur commercial chez Fishing Cactus, “PlayGround est un révélateur de passion ou, au contraire, d’une aversion totale pour le développement de jeux vidéo”. Vu comme un tremplin, le module PlayGround n’a en effet pas la prétention de sortir les futurs génies du jeux vidéo. Il s’agit plutôt d’une fenêtre ouverte sur une industrie qui pourrait susciter des vocations. “Le secteur des jeux vidéo reste le Saint Graal pour les programmeurs, il n’y a pas plus difficile ! Et si PlayGround ne mettra pas sur le marché les nouveaux dieux des jeux vidéo au niveau technique, certains candidats sont tout de même parvenu à créer des émotions et au final… c’est peut-être ce qui est le plus important !” conclut Laurent Grumiaux.

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